mardi 29 avril 2014

typologie des entretiens d'embauche

Demain j'ai rendez vous avec le début du reste de ma vie : je suis convoquée pour un entretient d'embauche !! Ca fait 10 ans que je suis en poste dans ma petite mairie et que c'est moi qui fait passer les entretiens. Demain on inverse les rôles.


En fouillant un peu, j'ai trouvé cet article pondu par Almira Gulsh. Et quand j'aime, je partage ...  

L’entretien d’embauche, Almira connaît ça. On peut même dire qu’elle en est une spécialiste. La preuve avec cette typologie.

Lorsque l’on est jeune, vaillant, plein de bonne volonté et à la recherche d’un emploi, il y a une chose à laquelle on ne coupe jamais. C’est l’entretien d’embauche. Or, on n’est JAMAIS bien préparé à l’entretien d’embauche.
Et pour cause: il y a à peu près autant de types d’entretiens d’embauche qu’il y a de variétés de céréales au rayon petit déjeuner de chez Leclerc. Voici donc une variété non exhaustive de ceux que j’ai pu tester.

1. Le piston foireux

C’est bien connu. Aujourd’hui, pour trouver du travail, il n’y a que le piston qui vaille. Alors autant mettre les rouages en marche, et mobiliser tous les pistons à portée de main. Effectivement ça marche : le piston, en échange de quelques bières (il est facilement corruptible) parvient à nous décrocher un entretien dans sa boite, en jouant de son influence et de sa position hiérarchique (élevée, sinon ça n’a pas de sens). On est tout content, on sent que ça va marcher, et c’est la fleur au fusil, et après de longues heures de préparation, que l’on se rend au sus-cité entretien. Qui d’ailleurs ne se passe pas trop mal. La personne qui nous reçoit est plutôt sympathique, elle nous écoute avec intérêt énumérer nos compétences et nos qualités professionnelles. Et puis tout d’un coup, ça se gâte. Une fois notre petit discours terminé, le pseudo-recruteur va pousser un grand soupir, s’appuyer sur le dossier de sa chaise et commencer à se tortiller les mains. Et va nous dire :
« Tout ça est très intéressant mademoiselle. Votre profil pourrait tout à fait correspondre à certains de nos besoins. Malheureusement, on ne recrute pas. On n’a pas la place, on a déjà dû caser la secrétaire dans le placard à balais. Puis en plus, on n’a pas une thune, les photocopies qu’on fait sont retenues sur nos salaires, c’est pour dire. Je vous ai reçu parce que Monsieur Piston, mon responsable hiérarchique, m’y a obligé. Mais voilà, même avec la meilleure volonté du monde, je ne peux rien pour vous. Mais quand même, ça m’a fait plaisir de vous rencontrer, vous m’avez l’air d’être une jeune fille tout à fait compétente. »
Bon ben voilà, ça c’est fait.

2. L’entretien décontracté du gland

Des fois, mon cul se borde de nouilles. Comme la fois où j’ai été reçue en entretien dans LA boîte qui me faisait fantasmer. La boîte jeune et cool, qui te fait penser que chaque jour travaillé était un jour au parc Astérix.  Et par la seule force de mon CV en plus. Pour mettre toutes les chances de mon côté, en plus de préparer mon petit discours sur mon profil, je vais chez le coiffeur, je m’achète une chemise, et le jour J, je me drape dans la classe et l’élégance du maquillage léché mais discret, de la tenue chiadée, et du port de tête d’executive woman.
C’est comme ça que je suis arrivée dans des locaux qui sentaient fort la cigarette, bien qu’il fut déjà interdit de fumer dans les locaux de son lieu de travail, et qu’on m’a conduite dans une salle de réunion jonchée de cendriers pleins, de cadavres de bouteilles de bière, de quelques cubis de rosé et de paquets de bichocos. Et que j’ai été reçue par mon futur employeur à moitié débraillé, vautré dans un énorme fauteuil club et son assistante qui s’est excusé de l’état du bureau (“on a un peu fait la fête hier, c’est pour ça”). Et c’est comme ça que suite à un entretien durant lequel le boss a fumé la moitié d’un paquet de camel en m’avouant qu’il avait la gueule de bois, j’ai été recrutée.

3. L’entretien in ingliche

Etre recrutée, c’est bien. S’épanouir dans son travail, se voir offrir des possibilités d’évolution en est une autre. Je me suis donc mise à chercher un autre travail. Et à passer un autre entretien.
Pas de houblon ou de tabagisme passif cette fois-là. Comme à chaque entretien, je me prépare, je travaille sur la manière dont je pourrais me vendre au mieux, et je réfléchis aux questions pièges. Et quand l’heure H arrive, je suis un peu stressée, mais confiante : je suis prête. Jusqu’à ce qu’on me reçoive, et que la personne qui me fait passer l’entretien croise ses mains sous son menton et me dise :
- So, let’s talk about you…
Ai-je bien compris ? Lètss tok eubaout ïou ? Qu’est ce qu’elle dit la dame ? C’est pas français ça ? Ha non tiens, ça me rappelle quelque chose cette tonalité… Ce serait pas de l’anglais ? Mais attends, je parlerais pas un peu anglais moi ? Ha si, je crois… Mais comment on fait déjà ? Merde Merde Merde Fuck Fuuuuck.
- Heu… so… heu… maïe nème iz Almiwa, and aï love chizbeurgeurz.
Voici ce qui grosso modo est sorti de ma bouche à cet instant de ma vie. J’étais prête à répondre à toutes sortes de question pièges. Mais en FRANÇAIS. Pas une seconde je me suis dit que pour un job où on parle la plupart du temps la langue de Shakespeare, on me testerait sur ma maîtrise de l’anglais. Et là, surprise made my english fly away. Alors que je le parle, et pas trop mal en plus. La surprise, ça peut te couper les ailes.
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4. Celui qui te fait penser que la société, c’est une chienne sans patrie

L’annonce est alléchante. Le profil recherché est proche du tien. Voire très proche. La boite a l’air funky comme un live de Prince. Et les missions qu’elle proposent sont autant alléchantes qu’un risotto aux cèpes. Tu postules. Tu as bien vu que l’annonce parle d’un CUI. Tu sais pas encore ce que c’est, tu t’en fous, tu postules. Et l’entretien se passe MERVEILLEUSEMENT BIEN. Tu planes, c’est l’amour, les licornes, les papillons et les chatons qui font des galipettes. C’était un temps partiel, on te propose un temps complet. Et toi tu jubiles. L’employeur n’a que quelques formalités à faire de son côté, et après, tu pourras signer ton contrat. T’en profites pour poser ton préavis et commencer à regarder du côté de l’immobilier de ta future ville. Et là c’est le drame. L’employeur t’appelle. Des tremolos dans la voix.
- Almira, on a une mauvaise nouvelle. On aurait vraiment adoré pouvoir travailler avec vous, mais en fait, on a vérifié auprès du Pôle Emploi, et vous n’êtes pas éligible aux contrats aidés. Au Pôle Emploi, ils en ont rien à foutre qu’on soit faits l’un pour l’autre. Ils veulent pas financer votre contrat. Vous auriez fait de la prison, ça aurait été possible, mais là, vous êtes bien trop diplomée. Certes, vos diplômes, c’est en partie ce qui m’a fait flasher sur vous, mais ça le Pôle emploi, il s’en bat l’oeil. Voilà. Merci. Au revoir.
Conclusion : la société, c’est une chienne sans patrie.

5. L’entretien WTF

Là aussi, l’annonce a l’air plutôt sympa. Et puis ça correspond plus ou prou à ce que tu veux faire, et à ce que tu sais faire. Tu postules, on te reçoit en entretien. Et là, surprise. Le recruteur, tu le connais, c’est un de tes anciens profs de fac. Tu lui dis, histoire de briser un peu la glace. Réponse de sa part :
- Je ne me rappelle pas de vous. De toute façon, j’ai envie d’oublier tout ce qui à trait à mon passé d’enseignant.
Ha. Pas le temps de s’étaler plus sur la question, le recruteur me décrit le poste. Alors officiellement, c’est un mi-temps, mais tu feras beaucoup plus d’heures. Qui seront pas payées. Tu feras de l’accueil, de la compta, de la gestion, de la com, du graphisme, de la gestion de projet, de la billetterie, de la logistique, le tout sur deux sociétés. En étant déclarée sur une seule. C’est en CDD et c’est en aucun cas renouvelable. Ha. Ça fait réfléchir. Pendant ce temps, le recruteur regarde ton CV. Au bout d’un moment, il lève la tête :
- Par contre mademoiselle, votre CV, il est vraiment mauvais !
- Mauvais?
- Ben oui, je vois que vous avez fait de la compta, de la com, du graphisme, de la gestion de projet, de la logistique. Mais que dans des entreprises privées.
- Et ? Je suis parfaitement capable d’executer toutes les missions que vous avez décrites !
- Oui, mais là, on est dans l’associatif. Et le culturel.
- Mais j’ai travaillé dans le culturel, je connais bien ce milieu !
- Oui mais non. Votre CV, il est mauvais. Vous avez été serveuse en 2004. C’est nul.
Ha. OK.

6. L’entretien cheveu sur la soupe

Voilà poindre le désespoir. Il faut que tu bosses. Que tu te bouges. Et tu me mets à postuler compulsivement. Partout. Tout le temps. Tu sais même pas où tu postules, mais tu y vas. Et un jour, on te rappelle. Et tu es convoquée à un entretien. Pour un job où on te demandera d’alimenter des tableaux de bord, de construire des rapports d’analyse, de contribuer à la fiabilisation des données et de développer des indicateurs. TU SAIS MÊME PAS CE QUE ÇA VEUT DIRE. Mais tu y vas quand même parce qu’on sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.
Et en fait ça marche pas, ça donne juste quelque chose dans ce genre.

7. L’entretien de la mort

Tu postules pour une grande enseigne nationale. C’est de l’alimentaire, mais il faut que tu bosses. C’est un job de vendeuse. Tu as été vendeuse, ça devrait aller. Enfin, c’est ce que tu croyais, jusqu’à l’entretien.
Le recruteur te laisse 22 secondes pour te présenter. Ensuite, c’est à son tour de parler du job.
C’est un cdd. De 4 mois. Non renouvelable, on attend un recrutement en interne. Vous aurez des objectifs irréalisables à atteindre. Si vous les atteignez pas, merci au revoir. Vous aurez des journées de 8h dans lesquelles vous aurez à effectuer 15h de boulot. Vous aurrez une pression de dingue sur les épaules. D’ailleurs, la personne que vous remplacez est en dépression. Je vous laisse deux jours pour vous former seule. Si au bout de deux jours vous êtes pas opérationnelle, je vous vire. Hier, j’ai viré une de mes employées qui travaillait depuis 5 ans chez nous. Elle réalisait pas ses objectifs. Chez nous ça saigne. Sinon, vous avez notre carte de fidélité ? Tu dis non. Elle te dit: “mauvaise réponse” avant de te tendre la main pour te dire au revoir.
Bizarrement, quand tu recevras quelques jours plus tard un mail ou tu apprendras que ta candidature malgré ses nombreux atouts n’a pas été retenue, tu te sentiras soulagée. Finalement, le chômage, ça a du bon.
Cette liste non exhaustive ne prend évidemment pas en compte les regards des recruteurs hommes dans les décolletés, les échanges de poignées de mains plus ou moins molles, plus ou moins moites, le stress qui nous donne des suées, les ongles rongés, les retouches maquillage dans des WC mal éclairés, les bégaiements, le recruteur qui a un truc bizarre entre les dents, celui qui te dit qu’il n’aime pas les gens qui portent ton prénom ou encore la crise de fou rire totalement inappropriée. Mais tout ça, j’en suis sûre, ça viendra dans les commentaires.

vis ma vie de célib #7

Quand mon nouveau  mec se met nu ...


mardi 22 avril 2014

es ce que tu "b.a.s.e." prononcer "baïses"

il faut quand même que je te dise qu'il y a un homme dans ma vie ...
Oui, il a bien voulu adopter cette nana qui déchire !!
Alors vu de loin comme ça c'est cool !! Oui Mais,
Va savoir pourquoi dans mes histoires il y a toujours un Mais !!
J'ai pas choisi monsieur tout le monde (non c'est vrai que je ne l'ai pas choisi puisqu'il m'est tombé dessus) mon A. est un "base jumper"...
Alors, je te vois venir ... Ca doit être cool de s'envoyer en l'air avec un baseux ... heu ...
En fait, il s'envoi surtout en l'air sans moi et moi, ça me fait juste flipper car je peux le perdre à n'importe quel moment. Je suis très fière de ce qu'il fait (et je le peux) car moi, cela me paralyse
 C'est sur que c'est cool tout ça mais ... " I believe -que moi- I cannot fly" ...
Alors pour l'instant je le laisse toucher le ciel. 
Espérons que tu sois mon étoile.

Je vous présente mon chéri ! 


samedi 19 avril 2014

Love me Tinder

J'ai suivie le conseil avisé de mes flowers et je ne me suis pas inscrite sur un site de rencontre ... Tu vois que je t'écoute ...

En revanche, après avoir entendu parler à la tv de Tinder et Happn, j'ai téléchargé ces 2 applis sur mon natel. 
Tu connais ?
Non ? Bah moi non plus !! 
Pour Happn, je vais faire court, elle ne fonctionne pas !! -> Next !! 
En revanche, pour Tinder je suis surprise du nombre de personnes qui me sont proposées.
Mais Tinder, c'est quoi ??
Pour ceux qui aiment l’étymologie, Tinder, cela correspond à la matière combustible qui permet à un feu de s’allumer. C’est donc l’élément qui prend 2 corps (humains ou inertes), qui les met en contact et qui rajoute à ce contact une étincelle (le match), pour arriver à un feu (la rencontre). La métaphore est forte.
En bonne petite blonde que je suis, je n'ai pas compris tout de suite la  petite subtilité : 
pour passer d'une personne à l'autre il faut faire glisser les photos, jusque là rien d’exceptionnel : à droite tu "likes" et à gauche, c'est "nope" in your dream buddy !!
Et moi, avant de comprendre, j'ai fait défiler les profils toujours en les lançant à DROITE !! du coup il y a beaucoup de monde que j'aime et qui me colle au c** maintenant !!
Je n'ai pas assez de recul pour dire si cette appli est la bonne. Tout ce que je peux dire c'est que ça a matché pas mal. C'est toujours plaisant de savoir qu'on plait.
En gros Tinder c'est simple, un prénom, une (ou plusieurs) photos ... car on va pas se mentir, la première chose qui nous attire chez l'autre, c'est son physique. La photo et la situation géographique sont les éléments les plus importants.
Comme ça tu connais ma pp !!! Viens me liker !! 

vendredi 18 avril 2014

C'est une belle journée ! Je vais me coucher !!

Première arrivée, dernière sortie ...
Non non, ce n'est pas une méthode de calcul de stock, c'est bien mon rythme en ce moment au bureau.
Je ne te ferai pas un #PointMoi aujourd'hui car c'est un peu comme si Droopy était rentré dans mon corps. Enfin juste ces yeux hein --> j'ai des cernes dégueulasses ... Heureusement, privé de mes yeux et avec le temps qu'ils annoncent ce WE, je ne vais pas avoir de mal à ne rien faire.
Hier soir, j'assistais au premier bébêteShow des nouveaux élus en place depuis le 30 mars dernier.
C'était mon premier conseil municipal avec présentation des chiffres et tout le toutim. Et bien je ne vais pas être déçu pendant six ans... Ce sont tous des rigolos ♪♫♪ (comme quoi ils étaient avant-gardiste avec leurs marionnettes).
 Pour te donner une idée,  un point a été ajouté à l'autre du jour. Il s'agit de voter contre une loi qui a été imposée par le gouvernement. On est chez les irréductibles gaulois ça va être sympa de trouver des arguments pour motiver la délibération.
Bref ! Ma journée a tout de même bien commencé ! (tôt certes) ... Mais j'ai mis de la bonne musique dans la PoehinaMobile, il n'y avait pas de monde sur la route car c'est férié à Genève aujourd'hui ... Les frontaliers font la grasse mat' ... Et le maire d'une commune voisine m'a appelé (encore) pour me (re)dire qu'il cherchait une personne avec de l'expérience dans ses services ! Youpi !! C'est bon de se faire chasser !!

mercredi 16 avril 2014

souffrance délicieuse

Dans les relations amoureuses, la limite entre la joie et la peine est très étroite. En fait, tout le monde s’accorde à penser qu'une relation qui ne pose aucun problème ne vaut la peine d'être vécue.
Il parait que la souffrance nous permet de murir. Mais comment distinguer la souffrance qui fait murir et la souffrance qui fait souffrir ?
Si on accepte d’osciller  entre la joie et la peine, on est masochiste ou optimiste ?
Dans une relation amoureuse, comment est ce qu'on peut savoir quand assez c'est assez ?

Mais pourquoi est ce que c'est si dur ? pourquoi est ce que ça fait si mal ?
En réalité je suis furieuse contre moi même ... La vraie sadique ce n'est que moi ... Les hommes ont le fouet mais c'est moi qui m'attache ..
Je m'attache à des hommes qui sont terrifiés à l'idée de s'attacher à quelqu'un.
A la fin, est ce que je l'avais vraiment aimé ou est ce que j'avais aimé cette souffrance ? Cette souffrance délicieuse provoquée par le fait de désirer si fort quelqu'un d'inaccessible ?
Et comme ça, je me retrouve détachée, je me retrouve libre...
mais cette liberté n'a rien de délicieux.


Prism your Life !

Aujourd'hui c'est le grand jour !
Je retourne voir mon orthoptiste préféré !
La dernière fois, il m'avait mis en test !! oui, il avait prévu 15 jours de test avec des press-on ( ce sont des prismes autocollants).
Si tu ne sais pas ce que c'est, et bien ça ressemble à un moche phare de bagnole.

Les press-on ce sont les stickers à rayure qui mettent tes yeux en cage ! 
Tu sais j'avais déjà du porter ce truc horrible ...
Mais pourquoi est-il aussi méchant ?
Il se trouve que depuis plusieurs mois je vois double. Et ça, c'est vraiment pas un cadeau, car il y a plein d'effets secondaires, comme le mal des transports ( entre autre). 
Voir double, c'est aussi super dangereux en voiture, du coup tu conduis en fermant un œil ( que du bonheur). Je te parle pas du ciné ... Un vrai calvaire !
Ces prismes, c'est ma dernière chance, c'est un peu comme le Graal.
Je suis donc allée voir mon opticien qui voulait pas me laisser partir aux states avec des lunettes pourries par des stickers alors il m'a fait une jolie paire de solaire toute neuve avec des prismes invisibles intégrés dans les verres. Bon c'est pas gratuit tout ça, surtout pour un test de 15 jours. Ma coquetterie me perdra.
Deuxième effet kiss cool : il faut supporter les prismes puisqu'ils modifient la vision. Et là, c'est le drame ... 
Tu te souviens du malaise que j'ai fait en arrivant à New York ? Bah je pense que c’était lié à ça. J'ai passé les premiers jours avec des nausées. Du coup c'est cool, j'ai perdu du poids la bas !  Tu évalues mal les distances du coup tu loupes les trottoirs et emprunter un escalier passe pour une épreuve olympique. J'ai même fait un malaise vagal dans l'avion au retour ... Les prismes c'est pas tellement pump&up ! 

Donc aujourd'hui, il a vérifié si ses mesures étaient bonnes et finalement je vais devoir porter ça toute ma vie. Car avec l'âge mes muscles des yeux sont devenus moins toniques et souples. J'ai eu droit à des séances de rééducation en prime. Youpi !! 

dimanche 13 avril 2014

Bye bye !!

C'est l'heure des au revoirs  !! 
Il y a deux jours, Je quittais ma petite maison dans ce resort somptueux. ... Ainsi que la nouvelle Angleterre et ses paysages magnifique.
Voilà la petite maison où était ma chambre..
et ça c'est l'accueil du resort. 
Mon vol n'étant que pour 19h30 et le retour de la voiture pour 16h. J'ai décidé de faire une ultime étape à Plymouth, la ville où les pionniers se sont installés.

Le , le Mayflower aborda les côtes du nouveau continent au Cap Cod du côté de l'actuel Provincetown. 
L'équipage du Mayflower leva l'ancre et aborda la Baie de Plymouth, le 17 décembre suivant.


Comme le temps nous était compté, nous n'avons pas pu visiter les sites historiques de la ville à part le Pilgrim memorial state park où se situe le Mayflower II.Puis, nous avons pris notre dernier déjeuner au wood's seafood.

Ensuite, direction Boston Logan airport pour rendre la voiture et prendre l'avion pour le retour.
Je vais passer les détails de ma mésaventure dans cet aéroport car pour le coup, j'ai joué à la blonde (mais sinon c'est pas drôle hein) j'aurai pu m'éviter un stress inutile. Que veux tu, blonde un jour, blonde toujours !!


jeudi 10 avril 2014

Cape Cod #2 Provincetown

Le soleil est revenu aujourd'hui et nous a accompagné pour notre trip jusqu'à Provincetown.
Il faut longer un interminable chapelet de bungalows et de motels construits face à la mer avant de pouvoir découvrir la vieille ville que les américains appellent "P-Town". A la fois port de pêche, colonie d'artistes, station balnéaire et attraction touristique, Provincetowm s'étend à l'extrémité du bras de la péninsule.
J'avais lu un tas de trucs sympas sur Provincetown, en saison et quand il fait beau, le programme est vite vu : louer un vélo et se promener le long des splendides paysages de bord de mer préservé, flâner sur les quais, se promener le long de Commercial Street, 

rentrer dans les boutiques, galeries d’art ou coffee shops ouverts –> mission impossible à cette saison ... Nombreux sont ceux qui ouvrent la semaine prochaine ...Arf !  
Malheureusement, mes plans sont compromis et il a fallu improviser. 
Nous avons commencé par gravir les 116 marches du Pilgrim Monument.
C'est une tour inspirée des campaniles italiens du 14e s. Elle dresse ses 77m au dessus de la colline. Depuis son sommet, on découvre un vaste panorama.
Puis nous avons visité le musée de Provincetown, au pied de la tour. Ce musée raconte l’histoire de la ville, notamment les premièrs pélerins du Mayflower, comment ils ont vécu pendant 5 semaines avant de s’installer à quelques kilomètres de là, à Plymouth. Il y a pas mal de bric-à-brac : des animaux empaillés, des jouets anciens, des maquettes de bateaux et des panneaux expliquant la vie des premiers pèlerins.
Enfin, nous avons longé le quai Mac Millan (MacMillan Wharf), un quai où sont accostés des bateaux de pêche.
Avant de partir, j'ai emprunté race point rd qui mène au bout du bout de la pointe... Dans les dunes ! 

Finalement, nous avons quitté la ville et avons trouvé un resto ouvert sur la route du retour ... A 16h ... Tout va bien !! 

mardi 8 avril 2014

Cape Cod #1 Chatham

En route pour cape cod... 
Le cap de la morue !! 
Baptisé comme ça par l'exporateur Bartholomew Gosnold en 1602. Il avait été impressionné par les bancs de morues -> cod en anglais.
Cette curieuse avancée dans l'océan est bondée l'été, les ports de plaisance se transforme en station balnéaire, mais aujourd'hui je n'ai pas vu la queue d'un poisson. On était dans le brouillard et la pluie toute la journée.

Cette péninsule recèle de tourbières où poussent  les canneberges, de forêts de pins et de chênes, de dizaines de lacs, de cordons littoraux d'où émergent de grandes herbes jaunes et de ces petites maisons couvertes de bardeaux gris  typique du cap. Le paysage est complètement différent de ce que j'ai vu avant. Les falaises escarpées laissent place aux longues plages de sable. Les maisons ont perdu leur couleur et sont souvent de plain-pied.
En arrivant, je suis allée au phare de Chatham,
puis j'ai emprunté Shore Road ( la rue de mon hôtel) qui conduit au Fish Pier -> là où les bateaux déchargent le produit de leur pêche. Ce port est aussi fréquenté par les phoques qui viennent se nourrir de poissons frais. Il semble qu'il y en avait au loin mais ils n'ont pas voulu que je les prenne en photo. Lol.  
C'est ici que je me suis faite accoster par un policier qui se demandait bien ce que je pouvais faire ici par ce temps. Il m'a expliqué que lorsque le temps est clair on pouvait voir très loin ( bon, ce sera pas pour cette fois hein ! ).
Je suis ensuite retournée à l'hôtel
pour voir si ma chambre était prête cette fois. Elle l'était, parfait !
On nous a attribué un valet, Josh, qui sera là pour nous aider pendant note séjour. Nous nous sommes donc installées tranquillement puis nous sommes allées faire un tour dans le downtown pour dîner. 
Nous avons mangé au Chatham Squire,
des coquilles St Jacques ...
Hummmm juste délicieux !
A notre retour, surprise ! La lumière était allumée ... C'était Josh ( ou un autre), qui était venu fermer les volets (enfin les stores), allumer les petites lampes, avait déplié la couette sur notre lit et déposé 2 chocolats dessus.  Il avait placé nos chaussons au pied du lit. 
Tu crois que demain je peux lui demander de venir faire mon brushing ?

lundi 7 avril 2014

Newport Day 9

L'avantage, quand tu voyages à l'étranger, c'est que des petits gestes du quotidien deviennent une vraie aventure. Ce matin, j'ai testé pour vous : faire le plein d'essence ... Je me sens vraiment nulle par moment, mais je finis toujours par trouver une solution. En fait, la bas, tu estimes à l'avance pour combien tu vas en avoir, ensuite, tu vas payer dans le magasin ( qui vends aussi des chips, bonbons et autres sodas) et seulement après ça, tu peux te servir en gas ... Ça à l'air de rien mais la première fois, ce n'est pas évident. 
Aussi, j'ai appris que le feu orange est en fait le " jaune" et veut dire : dépêche toi ....
Je suis arrivée sur l'ile par Newport bridge. Ce pont offre une vue particulièrement spectaculaire sur la situation magnifique de cette ville ancrée au cœur de la baie de Narragansett. J'étais au volant, je n'ai pas pu faire de photo. 
C’est un groupe de quakers qui a fondé Newport. Ils avaient fui Providence à cause de désaccords religieux avec le groupe local, après avoir déjà quitté Boston quelques mois auparavant pour cause, là encore, de mésententes religieuses. Les quakers ou « Société des Amis » ont encore quelques bâtiments à Newport.
Après la guerre de sécession, les familles les plus fortunées des Etats-Unies, les Astor, les Belmont, les Vanderbilt vinrent y séjourner l'été.


Ces mansions ( manoirs) se visitent, mais hors saison, il y en a peu d'ouvert. J'ai pu visiter The Elm ( la demeure des Berwind qui s'inspire du château d'Asnières)  et j'ai longé Bellevue Avenue et Ocean Drive où on peut voir plusieurs de ces somptueuses maisons.
J'aurai voulu faire le cliff walk mais le temps nous a manqué...

On the road again ...

Ce matin, Jennie nous avait préparé des pancakes pour le petit déjeuner.
C'était juste ce qu'il nous fallait pour reprendre la route car aujourd'hui nous quittons mon amie et sa famille pour aller à sturbridge. 
Les larmes ont coulé au moment de partir ( et les premiers 50 km qui ont suivis aussi). On s'est promis de ne pas attendre 13 ans pour se revoir. J'ai été reçue comme une princesse ... C'était vraiment super ces 4 derniers jours...
Après 1h45 d'autoroute ( j'aime bien conduire ici en fait, les gens ne sont pas nerveux comme en France ..) j'arrive à sturbridge. On a fait un petit tour en voiture puis nous sommes allées à l'hôtel. Notre chambre n'était pas prête mais ils nous ont surclassé et on a eu une chambre avec vue sur le lac.

C'était bien sympa même si on ne passe pas notre vie dans la chambre.
Ensuite, nous sommes allées visiter le old sturbridge village. C'est un musée où la vie rurale d'une ville de la nouvelle Angleterre du début du dix-neuvième siècle est recréée tout au long de l'année. Des membres du personnel illustrent et discutent avec nous. Je n'ai pas eu trop de mal à comprendre, je suis fière de moi ! 
Après l'effort, le réconfort : 



dimanche 6 avril 2014

Day 7


Nous voilà parti pour une journée fille ... 
Après un petit déjeuner bien américain nous allons pouvoir faire quelques achats ...
 Les magasins sont différents de chez nous. Tu peux garnir ta pharmacie depuis le supermarché. Tu trouves toutes sortes de sauces ici. 
Il y a aussi des magasins de bonbons, les rayons sont assez impressionnants (le nombre de voitures sur le parking aussi) 

Nous irons ensuite dans le maine pour faire une ballade le long de la côte.